Deux outils complémentaires seront utilisés pour cette première partie : « Le consultant virtuel» et une « matrice ».
Les 10 premières minutes :
Objectif : Recueillir du contenu écrit, des bribes de phrases, pour alimenter le deuxième outil
Claire a choisi la méthode du « consultant virtuel » : c’est une technique consistant à adopter le point de vue d’un personnage fictif sur une recherche donnée ou une problématique.
Claire attribue au hasard cinq personnages (Barack Obama, une souris, un magicien, Einstein et un présentateur du JT) aux musiciens. Chaque musicien doit ainsi endosser le point de vue que pourrait avoir le personnage sur le thème donné, à savoir l’écologie.
Claire distribue ainsi les cartes à chacun. Les idées sont émises, Claire note tout, sans jugement.
Pierre se devait d’incarner le point de vue d’une souris. Ces propositions sont celles d’une souris qui se dissimule dans des coins inaccessibles, dans des endroits sombres. Bruno, adopte une démarche scientifique dans ces propositions, etc.
Une dizaine de phrases ou mots ou dessins sont inscrits.
On passe à la deuxième phase :
Claire fait un tableau (voir ci-dessous) et liste, en ligne, les propositions faites lors de la pratique du consultant virtuel. Les colonnes sont complétées par des contraintes harmoniques ou mélodiques.
Quelques exemples de contraintes :
uniquement des accords suspendus (Sus 2 ou 4)
une mélodie qui utilise seulement 3 notes
un refrain en question réponse
une mélodie sur les temps faibles des mesures
des mots parlés
tension et résolution !
un court motif de deux notes pour construire la mélodie,
mouvement chromatique entre deux notes ou accords,
des cadences harmoniques (I/VI/II/V, etc.)
une forme de mélodie (une arche, un escalier, etc.)
un seul accord,
syncope d’harmonie : Changement d’accord sur le 2ème ou 4 ème temps ,
etc.
JF Herzog
3 juin 2020 at 21 h 05 minArticle très intéressant. Mais l’étape 4 laisse plutôt penser à une « chauffe » à orientation musicale. Cette « chauffe » ne pourrait-elle se concevoir dans le domaine de l’écriture (je pense à des jeux pratiqués dans les ateliers d’écriture). Car l’impression générale que donne l’article c’est de mettre l’accent avant tout sur la création musicale,- logique puisque les participants semblent être des instrumentistes, chanteurs etc… –
Avec pour corollaire ce qui a été souvent l’objet de discussions sur Easy zic, à propos de la création de chansons : musique avant paroles ou l’inverse ?
Christophe
3 juin 2020 at 21 h 54 minMerci pour le retour ! Le but de la chauffe est de marquer le début de la phase créative. Je pense que cela pourrait se concevoir dans le domaine de l’écriture. La chauffe n’est pas une pratique uniquement dédiée à la création musicale. On trouve ce type d’exercices dans n’importe quel méthode créative.